Faire l’histoire des gestes corporels, des postures, des allures, c’est se pencher sur les transformations permanentes du corps et de ses usages à l’œuvre dans tous les milieux sociaux. S’interroger par exemple sur la corporéité du soldat : de la poitrine redressée au XIXe siècle au corps prostré de 1914. Ou bien se demander aujourd’hui ce qu’il va rester de la distanciation sociale provoquée par la pandémie…