“Tard” peut désigner le moment dans lequel nous vivons, un moment “fatigué”. Mais c’est le nôtre, et il faut bien lui trouver quelque éclat, pour ne pas consentir à une philosophie qui construit notre propre impuissance. L’histoire ne peut pas faire le catalogue désolé des évènements qui arrivent trop tard. Elle donne à voir, elle rend visible ce qui ne l’était pas, elle renforce notre imagination. Les adultes ont donc le devoir de dire à la jeunesse qu’il n’est pas trop tard.