La philosophe Claire Marin s’appuie sur sa pratique philosophique pour penser la maladie. Son propre parcours de soin l’amène à analyser la pratique médicale et le rapport aux patients. Face à un soin médical par essence agressif, le patient perd toute illusion quant à une bonne santé garantie par une vie saine, et son parcours de soin est aux antipodes de l’image d’homme augmenté véhiculé par la médecine moderne.