L’expression avait fait florès en 1999, dans une plaquette titrée « Le code et le glaive », dans laquelle Régis Debray faisait son examen de conscience d’un républicain. Il insiste, aujourd’hui, vingt ans après, sur l’importance du trait d’union. Car la Nation, c’est d’abord la fable, le cri de Valmy, en 1791, une idée de gauche, qui s’est dégradée. Mais, c’est également, l’émancipation par l’École. Dans les années 1970, elle était donnée pour morte. Or la mondialisation a créé un tel vide, qu’elle a entrainé selon Debray, « une balkanisation politico-culturelle », sans pareil. « La mondialisation a stimulé la Nation ». Pas toujours dans la bonne direction !