Corine Pelluchon
«Je n’ai pas eu de maître»
Originaire de Charente, Corine Pelluchon décrit un début de parcours difficile et heurté. Celle qui, à son grand regret, n’a pas eu de maître, trouve une figure tutélaire en la personne de Léo Strauss et commence à enseigner la philosophie en lycée. Elle enseigne l’éthique médicale aux États-Unis pendant un an avant de revenir en France pour s’immerger en observatrice dans le milieu hospitalier : deux expériences fondatrices pour la philosophe qui n’aura de cesse de ré-interroger le libéralisme à nouveaux frais, au regard des responsabilités éthiques historiques qui sont elles de l’Homme au XXIe siècle.
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«Les politiques identitaires se nourrissent de la pauvreté spirituelle des sujets»
La philosophe Corine Pelluchon est une libérale au sens de Locke. Un libéralisme auquel on attache la notion de responsabilité : celle de notre environnement, de la souffrance animale, ou encore des générations futures. Elle déconstruit méthodiquement le néo-libéralisme financier qui se nourrit de la pauvreté spirituelle des sujets pour faire le jeu des politiques identitaires.
Corine Pelluchon
«Les violences infligées aux animaux sont le miroir d’une humanité qui a perdu son âme»
Pour la philosophe Corine Pelluchon, la cause animale est une cause universelle et ancienne. Des philosophes grecs jusqu’aux militants vegan en passant par les auteurs du XIXe siècle, elle dresse le bilan de la lutte pour la cause animale et pose un constat sans appel : les souffrances que l’homme inflige aux animaux ne sont que le reflet de notre propre monstruosité.