Consolation
«La perte n’est pas le dernier mot de l’histoire»
Le consolateur est toujours cet autre qui ouvre un nouvel horizon. La perte, le chagrin, la tristesse sont aussi des protestations contre l’état de fait. Il y a des pertes individuelles, mais aussi collectives. Il faut se consoler de la perte de Dieu et des idéaux progressistes. La consolation n’est pas pour autant une réconciliation avec le monde tel qu’il est. Reste à savoir comment reconstituer un collectif “consolé”.
Michaël Fœssel
est philosophe, spécialiste entre autres de Kant, enseignant à l'École polytechnique. Membre de la revue Esprit, il dirige la collection l'Ordre philosophique aux éditions du Seuil.