Rupture(s)
«On fera avec ce qu’il reste»
Des ruptures, nous en traversons tous. Amoureuses, professionnelles, familiales, etc. Mais à l’inverse d’un simple éloignement, la rupture, voulue ou choisie, est toujours un déchirement. Elle doit composer avec la perte. Car la rupture, comme la maladie, ne recouvre l’état antérieur, qui la précède. Elle nous modifie ; elle nous fait changer. Claire Marin analyse le phénomène de la rupture sur tous les plans, y compris celui de la politique, dans un monde où la permanence est l’exception, la rupture, la règle. Elle tente de faire face à tous ces bouleversements.
Claire Marin
est philosophe et écrivaine, professeure de philosophie au lycée Alfred Kastler de Cergy-Pontoise. Elle s'intéresse particulièrement aux questions du soin et de la maladie.