Violence
«La violence n’est pas une fatalité»
La philosophie s’intéresse souvent aux causes de la violence, plus rarement à ses effets. Marc Crépon décèle deux effets communs à toutes les violences : la destruction de la confiance en l’autre et la réduction constante de l’autre à l’objet d’une force. Si le philosophe refuse inconditionnellement toute forme de violence, il est conscient que nous sommes parfois condamnés à en user. Pourtant la violence n’est pas une fatalité : sa critique, la honte qu’elle produit, la bonté et la révolte qu’on peut lui opposer, sont quelques-unes des voies qui permettent d’en sortir.
Marc Crépon
«L’expérience centrale de la guerre, c’est la bataille»
La notion de “violence de guerre” apparaît à la toute fin du XXe siècle, avec le retour des conflits en Europe. Les deux derniers siècles n’ont certes pas inventer les massacres de grandes échelles, mais l’invention de la poudre à canon, notamment, va radicalement changer la donne. Les guerres deviennent industrielles, à l’image des pays qui les fabriquent. La troisième révolution industrielle, bien qu’informatique et distante, fait craindre une nouvelle guerre totale.
Christian Ingrao
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