Frédéric Worms
«Je fais partie d’une génération qui a été prise en tenaille»
Entre les nouveaux philosophes de gauche et les philosophe de la réaction, Frédéric Worms estime avoir été pris en tenaille dans les années 1980. Son dilemme : revendiquer l’état de droit et la démocratie sociale sans être un commissaire politique des Droits de l’Homme. Une pensée sur le fil pour celui qui est devenu professeur à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm à seulement 22 ans.
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«C’est la singularité qui construit le moment»
Pour Frédéric Worms, le “moment philosophique” est composé d’un ensemble de questions communes qui passent par des œuvres philosophiques singulières mettant en relief des désaccords. Ce que le philosophe nomme ici les “controverses inattendues”, entre des philosophes qui partagent tout mais ne sont d’accord sur rien.
Frédéric Worms
«Chaque relation comporte son propre risque de violence»
C’est au début des années 2000 que la notion fait son apparition dans la pensée française. Frédéric Worms y participe et développe rapidement un concept critique et politique du soin, dans lequel l’institution joue un rôle central.
Frédéric Worms
«Le vivant, c’est l’ensemble des forces qui résistent à la mort»
Le philosophe Frédéric Worms, spécialiste de philosophie française et du soin, reprend à son compte cette phrase de Xavier Bichat pour élaborer une théorie du vitalisme critique. Car qu’est-ce qui fait l’essence de l’expérience du vivant ?