Jean Birnbaum
«J'ai grandi au milieu des livres»
Né dans une famille de gauche, fils de professeurs, Jean Birnbaum affirme très vite son intention de ne pas suivre les pas de son père, l’historien Pierre Birnabum, dans une carrière universitaire. Il suit la voie du journalisme, d’abord à France Culture puis au Monde, sans jamais perdre de vue un seul leitmotiv : vivre au milieu des livres, faire circuler les idées et vivre les textes.
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«L’espérance n’est pas théorique, elle est charnelle»
Pour Jean Birnbaum, la fraternité universaliste des ouvriers qui s’unissaient derrière l’espoir d’un monde meilleur en 1936 pendant la guerre d’Espagne a été remplacée au XXIe siècle par une fraternité universaliste macabre : celle du Djihad, qui ne nourrit pas l’espoir d’un monde meilleur, mais celui de la fin du monde, substituant ainsi à l’espérance de vie, une espérance de mort. Reste à réinventer une espérance d’émancipation qui passe par l’invention d’un au-delà du monde présent, tout en tirant les leçons de ce que nous ont laissé nos aînés.
Jean Birnbaum
«Pourquoi refoule-t-on la religion ?»
Au lendemain des attentats contre Charlie Hebdo, Jean Birnbaum constate le déni du religieux, particulièrement dans les milieux progressistes où la religion n’est jamais que le voile du social. Pourtant, il y a un retour violent du théologico-politique qui se présente comme le visage même du réel. Suivant les pas de Michel Foucault en Iran, l’essayiste réhabilite la mémoire perdue de la religion en tant qu’elle touche au corps et au symbolique.