Jean-Christophe Bailly
« Je suis écrivain. Point. »
Jean-Christophe Bailly évoque quelques rencontres et moments importants : celle des images tout d’abord, où l’amitié avec le peintre Jacques Monory a joué un grand rôle ; sa découverte d’Apollinaire, puis le romantisme allemand, qui le décide à devenir écrivain ; ses activités militantes, avant et après 1968 ; son travail dans l’édition avec Philippe Lacoue-Labarthe, Christian Bourgois, puis aux éditions Hazan ; enfin son travail de professeur avec l’École nationale supérieure de paysage. Une vie, en somme, à se tenir à l’écart des chapelles littéraires. À se tenir, comme il dit, « toujours prêt de la sortie ».
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«Parfaire l’écho du monde»
Qu’est-ce que font l’écrivain, le peintre, le photographe ? Quel est le sens de leur pratique ? Pour Jean-Christophe Bailly, ils “saisissent”. C’est-à-dire qu’ils retiennent et qu’ils insistent tout à la fois pour déceler ce qui fait la singularité d’un moment. Il s’agit d’échapper au temps et de caractériser afin “d’agrandir la conscience”. Le peintre Thomas Jones et le photographe Robert Frank éclairent la discussion.
Jean-Christophe Bailly
«Le surgissement gracieux de la différence»
On ne parlera pas ici de “cause animale”, mais des animaux en soi : de babouin, d’éléphant, de girafe, de rapace, ou de lapin de garenne. Avec l’émerveillement de l’enfant et l’attention que ces êtres requièrent et avec qui nous coexistons. L’animal est évidemment “autre”, mais en similitude : il respire, mange, partage des sens. Il n’y a pas de coupure absolue. Plus nous serons attentifs aux animaux, plus notre sensibilité grandira.