Marquée dès les années 1980 par l’expression « sentiment d’identité », importée des travaux de Michael Pollak (1948-1992) sur l’expérience concentrationnaire, Nathalie Heinich se penche sur les représentations de l’identité féminine dans la littérature. Elle poursuit ensuite son investigation avec l’identité d’auteur et d’artiste et, plus généralement, les crises d’identité. Elle défend désormais une conception dynamique, plurielle, compréhensive, de l’identité.