Dans la tradition de Claude Lefort ou Jacques Rancière, Michaël Foessel parle de démocratie en tant qu’elle est le pouvoir de “n’importe qui”. Sensible, car si elle n’est pas juste proclamée, mais vécue, la démocratie et son idéal égalitaire relèvent directement de la sensibilité. Le philosophe prend l’exemple de la nuit où, la vision étant amoindrie, les hiérarchies du regard sont annihilées, et la diversité acceptée.