Les affinités entre les êtres sont le fruit du hasard. Elles relèvent de l’élection, de la rencontre inattendue. Selon François Noudelmann, elles renvoient à des domaines aussi divers que l’ontologie, la sociologie, la psychologie, voire le naturalisme de Darwin, qui fut le premier à déjouer les pièges de la ressemblance analogique. Car pour être d’apparence différente le crocodile et l’oiseau appartiennent à la même lignée. Preuve qu’il n’est pas besoin de se ressembler pour s’assembler ! Comme le font les humains qui entrent en relation sans se connaître, se découvrent des affinités. Surpris que ça colle entre eux, en dépit de leur différence…