Depuis la parution de son livre Les pathologies de la démocratie (2005), Cynthia Fleury n’a de cesse de s’interroger sur les conditions de possibilité de « la foi » démocratique, qu’elle appelle parfois foi publique. Empruntant au langage médical la notion de pathologie, elle tente de faire obstacle au débordement émotionnel qui selon elle caractérise l’individualisme contemporain. Elle s’inquiète ici de la fatigue et de la frustration qu’il génère. Un bel exposé d’éthique minimale !