C’est en 1978, au procès d’Aix, que fut posée pour la première fois, grâce à Gisèle Halimi, la question du consentement. Puis, dans la foulée, une définition précise du viol. Et c’est en 1990 qu’un arrêt fut rendu reconnaissant qu’un mari puisse violer sa femme. Avec Metoo, un saut qualitatif est franchi. La honte change de camp. Mais, selon la sociologue, prenant acte de l’affaire Shaina, ce mouvement ne doit pas s’arrêter aux portes des quartiers populaires.