Ayant constaté au milieu des années 1990 un impensé du travail historique sur la question des viols en temps de guerre, l’historienne insiste depuis sur la nécessité de ne pas les euphémiser, de restituer cette violence qu’elle décrit comme « relationnelle », autant du point de vue du groupe d’agresseurs que de l’ensemble des victimes. Ses recherches contribuent ainsi à lutter contre le caractère « inéluctable » du viol en temps de guerre, ou de paix ?