Dominique Bourg
« Je reste optimo-pessimiste, sous conditions »
Né en 1953 à Tavaux, dans le Jura français, le philosophe de la pensée écologique Dominique Bourg a grandi dans une cité construite par le groupe Solvay. Il découvre la philosophie en classe de seconde. Et s’inscrit au PSU (Parti Socialiste Unifié) dans la foulée. Au début des années 1970, il devient un lecteur assidu de la revue « Survivre et vivre » fondée par le mathématicien Alexandre Grothendieck (1928-2014). Son œuvre atteste de sa persévérance à sauver l’habitabilité de la Terre.
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«Comment redonner plus de pouvoir au peuple ?»
Devant l’incurie des gouvernements, la frilosité de leurs propositions pour lutter contre le dérèglement climatique, le philosophe préconise la création d’une Troisième Chambre capable notamment de donner son avis sur la gestation des lois avant leur promulgation et d’inciter le parlement à en évaluer la pertinence écologique. Une leçon de réapprentissage démocratique.
Dominique Bourg
«On a construit une civilisation de la désensibilisation»
La science moderne, depuis Descartes, a déconsidéré le vivant au point de le réduire à une simple mécanique comparable à un automate. À rebours de cette histoire qui nous a conduits à penser que tout est mécanisable, les animaux, les plantes, et aujourd’hui notre esprit, le philosophe entend réhabiliter l’idée que le vivant pense, sent, et ne peut se réduire à des opérations algorithmiques.