Georges Didi-Huberman
«J’étais un étudiant très lacanien»
Quand il évoque sa formation intellectuelle, Georges Didi-Huberman parle d’une « perpétuelle croisée des chemins ». À l’Université de Lyon, il suit des cours de philosophie et histoire de l’art. Mais il s’intéresse aussi à l’épistémologie et se passionne pour Jacques Lacan. Grand admirateur de Aby Warburg (1866-1929) et de sa notion de survivance, il accorde une large place à l’inconscient et à la philosophie dans son approche des images et de l’art.
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«J’essaie d’interroger ce moment où les forces deviennent des formes»
Quel est le soulèvement psychique qui se situe entre le rêve et la révolution ? Telle est l’interrogation du philosophe Georges Didi-Huberman qui, s’appuyant sur Walter Benjamin, argue que le moment décisif, c’est celui du réveil. Le réveil où chaque acte est un début de soulèvement.